Retour d’expérience sur le poney Dallas Janvier 2020

Je vais tâcher de vous garder les grandes lignes afin de vous forger votre avis sur ce travail.

Dallas m’a été présenté tout d’abord via photo sur la base suivante :

Un poney qui avait peur des sous bassement

Un poney très sur les épaules

Suite à la séance sur photo, il s’est avéré que 2 deux grands “soucis” se distinguaient :

  • Une part de physique
  • Une part de psycho (le poney à plusieurs cavaliers réguliers)

Le garrot était le point central de la partie physique. Celui-ci était hyper sensible entraînant divers tensions et blocages, tant sur les cervicales que sur le sacrum. Synthétiquement, Dallas ne pouvait ni monter son garrot, ni engager ses postérieurs de façons efficiente, ni se relâcher sur la zone de la tête.

La partie psychique est plus liée à un doute qui s’est ancrée chez l’une des cavalières, lors des cessions à l’obstacle. Conséquence, tout le monde doutait de tout le monde.

Ce premier travail avait déjà délié Dallas, qui offrait de meilleures sensations à l’une de ces cavalières (plus libéré, plus dynamique).

Le second temps du travail c’est organisé autour d’une séance physique. Le travail a été assez long car ce poney a du mal se relâcher et se trouve prisonnier de deux envies : bien faire et être un poney à part entière.

L’autre caractéristique qui conforte cet état d’esprit chez Dallas est son côté post Tchernobyl (désolé pour l’image) : bouillant en dedans du sarcophage de béton qui le protège de l’extérieur.

En effet, ce poney a un grand besoin de tout gérer, tout contrôler dans son environnement. Rien ne doit lui échapper, et surtout pas le contrôle.

Tout ceci entraînait des inévitables blocages sur le plan énergétique et par conséquent physiques.

10 jours après cette séance, voici les principaux retours de sa propriétaire :

  • un poney complément différent
  • un nouveau poney
  • très cool et relâché dans son encolure
  • saut d’obstacle naturel sans aucune hésitation

Ce qui est agréable ici, outre le fait que Dallas évolue, c’est l’implication de sa propriétaire dans le processus, qui lui a laissé 10 jours de repos post séance, pour les 72h recommandés.

Voici quelque chose de très synthétique. J’espère qu’il vous sera facile de l’apprécier, car raconter une séance et ses conséquences c’est comme essayé de de raconter un bon film qu’on a adoré.